Je suis Laeticia Laboureau, thérapeute et pas que 😊, je vous amène, chaque semaine, à vous poser des questions sur vous pour vous aider à mieux vous comprendre et vous aimer. N’hésitez pas à aller voir sur mon site ( www.laeticialaboureau.com ), ma page Facebook et Instagram pour être au courant de mes actualités.
Cette semaine, je vais aborder une notion un peu particulière aujourd’hui mais super importante pour comprendre quelle est notre véritable nature.
Je vais nommer cela avec mes mots :
« L’ouverture de conscience et de l’Amour de soi fait ‘bugguer’ le mental. »
Je vous écris ce post avec beaucoup de recul car avant cela aurait été compliqué de le poser correctement.
Alors voilà, il y a quelques mois mon cerveau « buggait », quand j’essayais de me concentrer et de réfléchir de façon précise à une notion et de la développer, à un moment je ne savais plus ce que je voulais dire et parfois je ne savais plus ce que je devais faire. C’est assez étrange comme sensation car habituellement c’est très facile pour moi de nommer, de développer mes idées et de m’organiser.
D’ailleurs, quand j’y pense c’est facile, depuis l’enfance. J’entends encore les profs me dire que je suis trop bavarde 😊. Pffff, ils ne comprenaient pas que j’étais en train de développer des super capacités méga importantes pour mon métier d’aujourd’hui, et cela n’a jamais cessé. Parler est clairement une passion, et oui je suis une véritable pipelette, mon chéri ne me contredira pas 😉. Bref, plus sérieusement, j’adore l’échange, le partage. Mais ces derniers mois, quand j’abordais des notions théoriques, analytiques, mentales, mon cerveau buggait.
Par exemple : il y a quelques temps, je faisais un live avec une amie. Au début de l’intervention, je devais aborder des notions théoriques pour amener les personnes présentes à comprendre les mécanismes psychiques. Durant ce moment, je n’arrivais pas à aller au bout de mes idées. Et pourtant ce sont des notions que j’aborde très régulièrement dans mes accompagnements, c’est super simple habituellement. J’étais tellement en confiance que je n’avais rien préparé, et je perdais le fil à chaque idée. C’était perturbant en surface, mais en moi c’était super calme.
Il y a quelques années, dans ces situations, je me serais sentie nulle de ne pas y arriver, de ne pas montrer que j’étais parfaite. Mon besoin de reconnaissance se nourrissait pleinement de l’image que je renvoyais aux autres. J’aurais ressenti de la honte et j’aurais certainement été mal. Mais là rien de tout cela n’est venu. Clairement, ça m’était égal ! Ça m’amusait même de voir le décalage en moi. C’est comme-ci j’avais deux vues en même temps, celle du mental et celle de mon âme. Et clairement, mon âme était bien plus présente.
Parallèlement à ces bugs, je me sentais très connectée de façon très précise et plus profonde, à des champs beaucoup plus vastes. Mes champs supérieurs de conscience s’expansaient de façon très forte.
Je m’explique : je me sens connectée constamment au moment présent. Je ne prévois quasi plus rien à l’avance, je ne me projette plus. Les choses arrivent à moi au bon moment. Cela est d’une douceur exquise car je fais ce qui me fait plaisir et seulement ce qui me fait plaisir. Je ne me force plus à rien. Et la vie m’apporte plein de surprises, c’est juste incroyable.
Ce sont ces champs de conscience qui me guident exactement là où c’est bon pour moi. J’adore cela. Et d’ailleurs, toujours durant ce live, en deuxième partie quand c’est mon âme qui agit et entre en lien pour aider l’autre à aller vers l’amour de soi, là tout est limpide et facile. Ce n’est pas mon ego, ma personnalité qui est en action mais bien mon âme.
Et c’est pour cela que mon mental bug, car lui depuis toujours il a appris à répondre à l’extérieur sans se soucier de ce qui se passait à l’intérieur. Il jouait constamment des rôles pour combler des besoins intérieurs. Mon mental anticipait tout et tout le temps, pour répondre à mon ego blessé qui avait un besoin permanent de sécurité, de se sentir aimé. Mais aujourd’hui, ces besoins sont comblés par mon Amour profond pour moi-même. Ce besoin de montrer que je sais les choses pour être aimée n’a plus de sens.
En reconnectant mon âme à mon corps, ce n’est plus l’instinct de survie (cerveau reptilien) qui est en réaction mais bien mon âme. Cette partie-là du cerveau ne réagit plus pour combler ce vide intérieur, cette solitude que je ressentais auparavant et qui me poussait sans cesse (de façon inconsciente) à aller chercher de l’attention vers l’extérieur. Mon instinct de survie s’est aussi aligné sur l’Amour de soi.
C’est pour cela que mon cerveau bug. En réalité, et ce que j’en comprends aujourd’hui, c’est que quand on sort du champ de l’ego blessé, l’image et les rôles qu’on jouait n’ont plus d’importance. Tellement plus d’importance qu’on sort littéralement de ces jeux de rôle. Et notre priorité mentale change. Là où mon mental allait chercher à combler un besoin, en jouant ses mécanismes de survie, aujourd’hui, il sent lui-même que cela n’a plus d’importance et donc il bug. Il n’alimente plus le mécanisme de sa propre blessure, mon énergie ne le nourrit plus. Et oui, quand on sent l’Amour jusque dans l’instinct de survie, notre monde change.
Aujourd’hui, mon âme œuvre réellement sans contrainte de mon ego. C’est pour cela que je me sens à la fois dans une connexion très puissante à moi-même et à l’autre. Je me sens pleinement là!
Ça donne des situations très nouvelles pour moi et parfois étranges car au final ma personnalité change et je me surprends moi-même à me découvrir comme je ne me connaissais pas. Je m’ouvre totalement à l’inconnu. Enfin, l’inconnu pour mon ego, pas pour mon âme qui, elle, a l’air tellement à l’aise sur ce plan-là. Cela est profondément bon. Et j’aime vraiment la femme que je découvre depuis quelques mois. Aujourd’hui, mon énergie se dirige vers ce qui est l’essentiel, le lien à cet Amour et tous ces champs qui forme la vie. Je me sens pleinement dans l’Amour de moi et de l’autre. Quand j’entre en lien avec l’autre dans cette nouvelle connexion profonde, là tout est clair et limpide. C’est d’ailleurs, l’expérience que j’en fais aussi dans mes accompagnements. Et c’est là qu’opèrent la vie et les miracles!
Aujourd’hui encore, je suis émerveillée par notre capacité d’évolution. Notre cerveau et sa plasticité, tous ses circuits bougent avec notre ouverture de conscience. Notre cerveau est tellement un outil essentiel à aligner sur notre amour de soi. Et c’est important de réaligner toutes ses parties : que ce soit au niveau néocortex (pensée – la petite voix dans la tête), limbique (émotionnel), ou reptilien (survie). Si un des ces niveaux n’est pas aligné alors on ne sort pas de sa croyance, de son illusion. Mais quand l’Amour reprend sa place et que la peur s’évapore alors tout notre être y compris notre ego se met à son service. Ce dernier devient un outil d’incarnation ! Puisque oui, il ne bloque plus l’énergie de notre âme, mais au contraire permet de l’incarner. En gros, notre mental se réaligne sur sa nouvelle vibration.
Du point de vue physique, cette évolution chez moi s’est fait ressentir par des vertiges légers, de légères nausées et de l’électricité dans le cerveau. Mes capacités extra-sensorielles, déjà bien présentes, continuent de se développer et de se préciser. Ma vibration corporelle augmentait et continue d’augmenter de jour en jour. Mon corps se met tout seul en action sans passer par la réflexion, c’est-à-dire qu’il agit dans le moment présent et est donc connecté à la vie qui lui indique ce qu’il doit faire.
Je vous donne un exemple concret : j’étais dans la rue, je venais de déposer ma fille à son cours d’équitation. Je me sentais profondément bien et en lien avec la vie. Je devais aller faire quelques courses, je ressens l’envie d’y aller à pied pour profiter du beau temps que ce jour offrait. Je longe le trottoir. Et d’un coup, sans même que j’aie le temps d’y penser, mon corps se met à courir vers une petite fille de 4-5 ans en trottinette suivie de sa mère qui poussait un berceau. Mon corps l’attrape juste à temps. Un poids lourd arrivait rapidement au moment-même où cette petite fille perdait l’équilibre et allait tomber sur la route. Sa mère arrive en hurlant. Moi, je sers la petite fille contre moi pour qu’elle n’ait pas peur, et on se fait un câlin d’une grande douceur. Tout va bien, tout est juste. La mère me demande comment j’ai su. Je ne peux que lui répondre « je ne sais pas, mais mon corps savait »
Cette scène, je la vois au ralenti, je n’ai aucun stress, aucune peur. Je n’ai rien analysé. C’est mon âme qui était aux commandes. Mon âme en lien direct avec mon corps, dans l’instant présent. Cet instant où l’ego qui se croit blessé n’a plus sa place.
Cette situation m’a permis d’expérimenter de façon factuelle à quel point quand on est connecté à la vie, elle nous aime et nous accompagne à chaque instant. Notre contrôle de la vie et la peur n’ont plus de sens. Cela n’avait de sens que pour l’ego qui pensait être blessé. Mais si lui se sent dans l’amour alors notre âme reprend sa juste place c’est-à-dire qu’elle agit pour nous, par nous, mais aussi pour le reste du monde. Nous retrouvons ce lien si doux à la vie qui nous rend profondément heureux et joyeux.
Depuis, j’ai revécu ce genre d’expérience de nombreuses fois.
Mais au commencement de ce processus interne, ceci arrivait de façon exceptionnelle. Je voyais la force de mon âme se manifester de façon ponctuelle. D’ailleurs, on lit cela souvent dans les nouvelles, ce sont les actes héroïques. Les gens expliquent très bien le même processus, ils sont guidés par une force. Dans les textes anciens, on parle de force d’âme. Cette force qui anime nos corps et qui se manifeste dans ses actes.
Aujourd’hui, je ressens cette force au quotidien. C’est là où je veux en venir. Ce qui paraît exceptionnel, est en réalité notre nature. C’est le fait de ne pas ressentir notre âme qui devrait être exceptionnel. Nous sommes des êtres vivants, pas des êtres de réflexions, de contrôle ou d’analyse. Se laisser traverser par la vie sans la contraindre ou la contrôler c’est ça notre nature profonde. Je me rends compte aujourd’hui, qu’à chaque fois que j’ai essayé de contrôler la vie, je m’enfermais dans des cases qui me rendaient malheureuse et qu’à moitié vivante. A vouloir contrôler, je ne vivais pas, j’étais dans un mode de survie (cerveau reptilien, le plus difficile à aligner).
Aujourd’hui, la vie me traverse parce que j’ai retrouvé confiance en moi et en elle. Je crois que depuis toujours, je cherchais cette connexion profonde à la vie. Celle qui lui donne du sens. Mais je la cherchais avec mon ego blessé qui à cause de ses filtres ne me permettait pas de la voir réellement. Notre ego pense nous protéger de la souffrance et la douleur émotionnelle et physique en nous éloignant de la vie, mais ce système-là est fermé, clos, et nourrit sa propre blessure. Il aime rester dans ce qu’il connait même si ce n’est pas top, car il voit la vie comme une menace, il se sent vulnérable et attaquable.
Alors que notre âme, la vie, sont des systèmes ouverts – oui nous ressentons de la douleur dans le corps, qu’elle soit émotionnelle ou physique mais elle devient de la souffrance quand nous nous coupons de la vie, sinon l’énergie vitale nous permet d’en faire l’expérience pour voir où nous ne nous aimons pas encore totalement, mais nous n’y restons pas. Alors que l’ego blessé lui ne voit que la blessure et donc la souffrance. Notre âme nous amènera toujours à aller expérimenter la vie pour qu’on puisse voir notre puissance intérieure et nos ressources. Tant que nous luttons pour restreindre la vie alors nous vivons des expériences difficiles pour notre ego blessé. Nous vivons ces expériences pour qu’on comprenne que nous ne sommes pas cet ego blessé, que nous sommes bien plus grands que ça. L’expérience nous aide à nous désidentifier de l’ego.
Sortir de ces jeux, c’est redevenir profondément vivant !
J’ai pleinement conscience que toute cette expérience de la vie à travers le filtre de mon ego blessé était nécessaire pour révéler et comprendre tous ses mécanismes, ses manipulations intérieures et ses fuites extérieures. Si je ne les avais pas vécus, je ne pourrais pas différencier mes différentes parts, mon âme, mon ego, etc. Je ne pourrais d’ailleurs pas accompagner les autres à se réaligner sur l’Amour.
Nous sommes dans une expérience humaine, et dans celle-ci je ne connais aucun être humain qui n’ait pas fait l’expérience de l’ego blessé, même les êtres les plus éveillés ont une personnalité empreinte de leur vécu et conditionnement. Mais chaque individu a le choix de sortir des jeux de l’ego en allant chercher tout son courage et son humilité pour comprendre que toutes les histoires que l’on se raconte depuis toujours n’ont de sens que pour l’ego blessé. Tous ces personnages que l’on joue n’existent que pour et qu’à cause de cette part qui cherche à être aimée, et cela ne nous rend pas heureux. Cette quête d’une illusion de bonheur est sans fin. Remettre en cause notre ego fait peur car finalement on pense que c’est tout notre être qui qui va s’évaporer, on se sent perdu car on ne se reconnait plus, mais derrière ce rideau épais se cache notre véritable nature, dans laquelle repose ce que l’on recherche depuis toujours : tout l’Amour du monde.
Alors pour la première fois nous nous rencontrons véritablement et la vie devient un jeu amusant où la peur n’est plus, car la foi en la vie est si puissante qu’elle nous guide à chaque instant vers la plus belle version de notre expérience humaine.
Voilà les amis, j’espère sincèrement que cela vous aura éclairé. N’hésitez pas à commenter, à donner votre avis, et à partager si vous avez envie !
Avec toute ma tendresse,
Laeticia Laboureau
Texte du 25 mars 2022
0 commentaires